Lors de notre séjour au Sénégal, nous sommes allés à Nguélakh.
Nous connaissons ce centre et ce village depuis longtemps maintenant et y sommes retournés presque chaque année depuis 5 ou 6 ans.
Chaque fois c’est une émotion et un plaisir de retrouver ceux et celles qui font maintenant partie de notre environnement.
Nous sommes accueillis comme faisant partie de “la famille”
Nous avons donc pu être témoin de l’évolution et du développement de ce centre et des coups durs comme des réussites.
Nous voulons surtout témoigner des changements que nous constatons à chaque séjour.
Les visiteurs sont accueillis maintenant dans des bâtiments neufs disposés autour d’un extérieur fleuri et coquet.
L’apatam ou nous prenons les repas est lui aussi agréable avec sa cuisine attenante. Les jeunes femmes qui font la cuisine se sont formées à proposer des plats nouveaux très savoureux.
Le village a maintenant un boulanger pour ceux qui y vivent et ceux qui y séjournent. Le pain est remarquable !
Les soirées après le repas s’animent en longues discutions enrichissantes avec Doudou, Dyénabh, Ousmane, Jack et bien d’autres .
La classe éveil et les classes primaires ont des enseignants nommés. Le collège fonctionne de façon satisfaisante et le centre de formation, grand projet qui a vu le jour cette année prépare des jeunes aux métiers de l’agriculture avec formation diplômante.
La case santé est entièrement refaite et équipée et de nombreux soins et accouchements y sont pratiqués par Dyénabah.
L’atelier de teinture et de confection de Fatou tourne toujours très bien avec des commandes venant de France et les ventes aux visiteurs. Les modèles sont régulièrement renouvelés.
L’élevage des vaches, chèvres, pigeons et volailles ainsi que la pisciculture se développe.
La fromagerie confectionne maintenant des yaourts (très réussis) en plus de ses fromages.
Les habitants du village peuvent s’approvisionner en légumes au marcher installé près de la boulangerie.
Nous revenons toujours de ce petit séjour sereins, plein d’espoir et de confiance d’avoir côtoyé la solidarité, la bonne entente, l’entraide, l’investissement des gens qui sont à l’origine de cette initiative et de tous ceux qui vivent dans le village.
Ceci nous amène à réfléchir sur notre consommation, nos besoins d’occidentaux et nos priorités. Mais je vous rassure, les téléphones portables existent aussi là-bas mais toutes les familles n’en possèdent pas loin s’en faut .
Nicole et Jacques
