VISITE du Centre de GUELAKH (Février 2022)

Préambule sur Dakar de la part de deux lotois :

Dakar ville qui bouillonne dans tous les sens du terme : Création artistique, galeries d’art, mode vestimentaire et création musicale avec le groupe « Sahad et le natal patchwork » jouant un afro jazz symbole de la densité et de la richesse de la musique sénégalaise.

Et puis tous les inconvénients de cette énorme capitale désordonnée et bruyante avec 40% de la population du pays, embouteillage, pollution visuelle et de l’air.

Visite du centre de Guelakh

Notre séjour au Sénégal nous a permis de visiter le centre de formation de Guelakh et d’être émerveillés par autant d’enthousiasme et de volonté.

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D’abord un verger avec différentes variétés d’arbres fruitiers : manguiers, citronniers, papayers, cerisiers…les confitures sont excellentes.

Ensuite les animaux propres, reposés, calmes : vaches, moutons, brebis, chèvres d’ici et d’Europe. Un sentiment de quiétude et de bien-être animal ressort des bergeries et des étables. Des étudiants viennent les nourrir, les bichonner. Ils restent à l’étable pendant la saison sèche.

C’est la période de vêlage pour les vaches, nous avons vu des petits veaux issus de croisements de différentes races, des Montbéliardes avec des Holstein (vaches laitières noires et blanches pour les néophytes). Les fromages sont excellents notamment les fromages de chèvre (le cabécou du Lot est légèrement meilleur, mais attention la concurrence est rude), les tommes de vache avec la confiture d’hibiscus, un vrai régal.

Le centre de formation est un havre de paix dans une ambiance studieuse.

Nicolas et Manel ont développé dans leur excellent rapport toute la qualité de cet institut.

La boutique des batiks exposait différents articles (vêtements, sacs, nappes…). A cause du covid, il y a eu un ralentissement sur les créations.

Nous étions à Guelakh pendant la visite d’autres centres de formation du Sénégal : Le CFP-CEFAM de Louga, le CFP de Podor….tous ces centres sont encadrés par le GRET, plateforme des ONG européennes au Sénégal. Doudou leur a parlé de notre association APATAM qui les aide financièrement, mais il a surtout insisté sur le côté affectif et le soutien moral que nous apportons en échangeant des idées, des points de vue.




Ousman et Doudou insiste beaucoup sur la formation Agro-pastorale et nous comprenons mieux le sens de cette appellation qui relie les agriculteurs et les pasteurs nomades qui ont des difficultés de cohabitation en ces temps de sécheresse et de réchauffement climatique.

Découverte du site de Mbass

Puis nous avons été sur le site de Mbass situé à une vingtaine de km de Guelakh. Le site bien décrit par Nicolas est remarquable. J’ajouterai simplement que la case de santé est bientôt terminée, Ndienaba aura fort à faire avec la case de santé de Guelakh, elle sera aidée par le recrutement d’un infirmier.

Nous sommes allés visiter des agriculteurs du petit village de Fass à coté du site qui profitent de l’expérience du centre. Ils disposent d’un lopin de terre d’un hectare entièrement clôturé avec un puit et une pompe alimentée par ses propres panneaux solaires. Cette parcelle est composée de trois espaces bien définis : un jardin, une zone de production de fourrage et un enclos pour les animaux.

Toutes les pompes fonctionnent et nous avons vu des champs d’oignon et de pomme de terre bien entretenus avec des agriculteurs motivés.

Et c’est toute cette dimension de développement social et économique qui fait du centre de Guelakh une référence au Sénégal.

D’ailleurs il leur est proposé de former 2 cohortes de 60 jeunes en partenariat avec d’autres CFP du Nord Sénégal.

Conclusion

Nous avons été Sylvie et moi agréablement surpris par toutes ces réalisations et surtout émus de la gentillesse et de l’accueil de toutes les personnes impliquées dans le fonctionnement du centre de formation de Guélakh.

THIERRY ET SYLVIE BAUDOUIN

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