Des nouvelles de Nguelakh 25 et 26 Novembre 2017

Retour à Nguelakh

les 25 et 26 novembre

 

Après une longue interruption nous voici donc de retour à Nguelakh.

Nous avons rencontré tous les animateurs sauf Doudou qui se trouve actuellement au Luxembourg pour un séjour de15 jours.

Les parrainages

Nous attendons un courrier d’Alassane pour nous donner les résultats de l’an passé.

Deux élèves sur trois ont obtenu le baccalauréat, il reste Maye qui le repassait et qui a échoué.

Elle est courageuse et s’est réinscrite en terminales.

En troisième quatre élèves ont obtenu le brevet et dans le centre dont dépend Nguelakh, les deuxième et troisième places ont été obtenues par des élèves du collège de Nguelakh.

Mami et Penda sont en seconde dans un lycée de Saint Louis

Pape et Zal sont inscrits dans un collège technique de Saint-Louis également.

La rentrée s’est bien effectuée.

Une institutrice s’occupe de la classe maternelle.

En ce qui concerne le primaire nous sommes hélas dans la même situation que l’an passé

Normalement il doit y avoir un directeur et 6 instituteurs (le directeur étant déchargé de classe)

En fait il n ‘y a que 4 instituteurs et du coup le directeur a deux classes en charge.

Pour la deuxième année consécutive les parents se rendent comptent que dans ces deux classes les enfants ne progressent pas.

Le projet dans les petites classes de suivre un enseignement en français et en poular se poursuit avec succès.

Le collège fonctionne très bien , tous les postes sont pourvus et le principal effectue un travail remarquable.

Le succès obtenu l’an passé a été remarqué et ce samedi une grande réunion dirigée par l’inspecteur s’est tenue à Nguelakh avec les professeurs et les parents. Le collège va devenir pilote dans l’enseignement scientifique.

                                                                                   La salle de classe

La grande nouveauté est l’ouverture du centre de formation agricole qui délivrera des CAP en deux ans

La rentrée s’est effectuée le 27 novembre et il y a pour le moment dix inscrits ayant un niveau au moins égal à celui de quatrième.

Cette première année sera difficile car les professeurs ne sont pas pris en charge par l’état.

Néanmoins toutes les spécialités seront bien enseignées. Les enseignants sont prêts à venir enseigner avec peu d’exigence.

Doudou est le directeur, le principal du collège ainsi que des professeurs de l’université de Saint-Louis participeront aux enseignements.

 

Des nouvelles du centre

Les premières pluies ont été très tardives cette année et la saison humide n’a pas été longue. Il n’y a donc pas beaucoup d’herbage.

En ce moment c’est l’époque des mises bas pour les vaches et les chèvres . Il y a beaucoup de naissances.

Après les belges et les espagnoles, une nouvelle race de chèvres provenant de Maradi au Niger vient d’être intégrée au troupeau

La nouvelle race nigérienne et des nouveaux nés

                                                                               La traite des chèvres

Dyienaba et ses trois petits                                     

Ami la fille de Dyienaba

 

Fatou nettoie sa fromagerie

Fatou une jeune fille de Koumpentoum proche de Tambacounda vient d’arriver au centre et prend en charge la propreté de la fromagerie ainsi que la confection des fromages de chèvres. Encore une jeune recrue qui apporte beaucoup au centre.

Mansour, un frère de Dyienaba a obtenu son BTS en agroécologie à Roanne, il vient d’intégrer une école d’ingénieur à Montpellier.

Ibrahima le fils aîné d’Ousman est actuellement en France pour terminer un master en sciences de l’éducation, son frère Klass termine sa dernière année en Allemagne dans des études d’agronomie.

Ousso et Fatou

Hélas toujours pas d’avancée en ce qui concerne la riziculture, malgré les demandes réitérées, le centre n’a pas obtenu de terres.

                    La bibliothèque

Ousso et la traite des vaches

 

Amicalement.

Marie-Thérèse et Jean-Claude

 

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